mercredi 21 août 2013

Maigrir sans régime (Zermati et Apfeldorfer)

(Ce message est écrit le 19/08/13, mais j'échelonne les publications.)

Je ne connais pas encore les détails. Donc peut-être que je vais dire des bêtises. Mais c'est mon blog : si je veux dire des bêtises, j'en dis ;-)

En gros, il n'y a pas de quantités à calculer ni de remboursement de plaisir. Ce qui limite la consommation, c'est le corps. C'est un peu avec ce qui me plaisait dans Weight Watchers : il faut être attentif à la satiété, et on se gère, et si on a envie de manger un pot de crème de marrons, on peut. Sauf que dans WW, il faut le comptabiliser et ne pas délirer avec les incontournables (nombre de parts de légumes, de laitage, d'eau).

Si j'ai bien compris cette méthode, elle est comportementaliste. Il faut avant tout s'observer, et détecter les signes envoyés par le corps. En fait, je crois qu'ils pensent qu'au naturel, notre corps sait ce dont il a besoin. Et donc il le réclame en nous en donnant envie, puis en fermant l'envie quand il l'a obtenu. Quand l'aliment commence à ne plus avoir le même goût qu'au début, c'est qu'on est à satiété. Il faut arrêter de manger, et recommencer quand on détecte à nouveau la faim.

Ça repose sur une réconciliation avec la nourriture et sur l'apprentissage de notre propre corps.
Je le sais pour l'avoir expérimenté avec WW : la satiété, les différentes faims (la vraie ou celle du cerveau reptilien), c'est pas facile à repérer. Bref, rien ne dit que j'entrerai facilement dans cette méthode. Mais ça donne envie d'essayer (je crois même que je pourrais essayer plusieurs fois de reconnaître la satiété avec la crème de marron !!!)

Il y a une phase d'observation de soi-même. Ensuite (si j'ai bien compris), des exercices, pour apprendre à reconnaître les signaux de son corps et à gérer ses émotions pour qu'elles n'interfèrent pas.

Le but, ce n'est pas d'atteindre un poids fixé à l'avance (ça, ça me convient parfaitement ! Avec WW, déjà, j'étais rétive à me fixer un objectif, je préférais avancer à mon rythme, sans pression).
Les experts de cette méthode (c'est ainsi qu'ils s'appellent, sur le site) pensent que chacun a un poids idéal qui lui est propre. Si on le respecte, si on écoute les signaux, il atteint tout seul, en douceur, ce poids-là. Et si on continue à le respecter, il y reste. A noter : ce poids peut évoluer pour un même individu. Mon "set point" (le poids de forme, celui que le corps aurait si on savait le laisser faire) n'était pas le même quand j'avais 15 ans, et ne sera peut-être pas le même dans 10 ans.

Quand j'en avais entendu parler, la première fois, je m'étais dit que c'était trop idyllique pour être vrai. Maintenant, après mon expérience de perte et de reprise, je sais que ça n'a rien d'idyllique, d'apprendre à écouter son corps. C'est difficile, très. Il n'y a rien de plus simple que de mal interpréter ce que dit son corps ("Hein ? Quoi ? Tu veux encore plus de crème de marrons, c'est ça ?"). Mais au moins, on ne fait pas de maths avant le repas.

Les inconvénients que j'ai lu sur cette méthode, c'est le risque de carence. Je suppose que le corps réclame aussi des légumes et des laitages et des protéines. Mais ça doit être moins évident à entendre que quand son message sur la crème de marrons est amplifié par les émotions, qui, elles, veulent de la crème de marrons avant tout, maintenant, tout de suite, plein.
Bon, comme je ne suis pas folle et que j'aime aussi les légumes, laitages et protéines, ça devrait aller, niveau carence.

L'autre inconvénient, c'est que les horaires des repas peuvent bouger beaucoup. Quand on a faim, on mange. Ça va pas être simple si j'ai faim après la récré, en pleine leçon de maths ("Les enfants, bossez tout seul un moment, j'ai un pot de crème de marrons qui a besoin de moi !"). Ou si j'ai pas faim au restau ou quand je suis invitée. Pas simple non plus de rester à table à côté de mon mari sans rien faire (enfin, je pense qu'il me laissera tricoter). Sur le site, ils disent que petit à petit, quand on s'habitue à suivre cette méthode, la faim se cale bien sur les repas habituels.

Et une inconnue : selon mon corps, quel est mon poids idéal ? J'avoue que si c'est 80 kilos, ça va m'embêter un peu. 75 m'irait mieux. (Mon objectif WW était 70 kg, j'aurais dû m'arrêter là et explorer la stabilisation). M'enfin, même 80, ça ferait 15 kg de moins. Mes genoux et mes hanches apprécieraient !

Il me tarde d'en savoir davantage.
Pas de commencer, hein. Juste de tourner autour, pour le moment. J'avais fait pareil pour WW, j'avais tourné autour avant d'y entrer très très progressivement.

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