samedi 31 août 2013

Deuxième étape : les EME

29/08/13

17h30
Je m'étais trompée : la deuxième étape n'est pas la respiration de pleine conscience. La RPC, c'est le volet 2 de l'étape 1, sur la découverte et l'observation de son comportement alimentaire (du coup, j'ai modifié le titre de mon post précédent).
Au bout de 2 jours, soit 3 RPC, me voici à la vraie étape 2.

Au passage, j'ai accepté mon premier défi : pratiquer la RPC une fois par jour pendant 7 jours. C'est chouette à faire et visiblement, c'est un outil important de la méthode. Et puis surtout, j'ai envie, donc hop.
Et j'ai eu aussi un bilan semi-automatique (en fonction des cases cochées), qui dit que bon, la RPC, je ne maîtrise pas encore, mais que c'est normal, que ça demande de la persévérance.
Le côté automatique des bilans m'embêtait un peu, mais en fait, l'intérêt de la méthode n'est pas dans les bilans, elle est dans les découvertes que je fais de moi. L'intérêt pour moi de payer pour la suivre, au lieu de me contenter des forums ou blog ou des livres que j'ai achetés, c'est de me sentir tenue (pas au sens d'obligée, mais au sens de soutenue, de maintenue, sans possibilité de brûler les étapes, de les survoler). Et de pouvoir avoir une aide plus personnalisée si je le souhaite, en contactant un coach ou en participant aux forums.

Donc l'étape 2 : J'approfondis mes sensations et mes émotions. L'exercice consiste à remplir un "carnet émotionnel". On n'a toujours pas besoin de nommer les aliments ni d'indiquer la quantité exacte. On doit par contre indiquer une quantité de ce qu'on consomme sans avoir la sensation de faim. Ils donnent un petit dessin d'exemple : nulle = rien, faible = 2 carrés de chocolat, moyenne = 1/2 tablette, importante = la tablette, très importante = 2 tablettes (et plus, je suppose).

En gros, il y a deux motifs pour manger : la faim, et le reste. Le reste, c'est de l'émotionnel. Le tout est de bien reconnaître la faim... et la fin de la faim, ce qui est nettement moins simple.

Une EME, c'est une Envie de Manger Émotionnelle. En entrant dans cette étape, du coup, j'ai compris que quand je termine mon assiette ou ma bouchée sans avoir faim, c'est une EME. La quantité n'est pas importante, mais la seule raison qui me pousse à manger, c'est une émotion : la peur de gâcher, la déception de ne plus avoir assez faim.

Quand on remplit un compte-rendu, on doit indiquer si on a eu ou pas des EME dans la journée, la date, l'heure, son intensité (l'intensité de l'envie, à noter sur une échelle de 0 à 10), sa taille (la taille de ce qu'on a mangé à ce moment-là), les sensations physiques (il y a des cases à cocher, dont "aucune" et "autre"), l'intensité de ces sensations sur une échelle, quelles sont les émotions ressenties (cases à cocher) et leur intensité (échelle). Et à la fin, à écrire le déclencheur dans une fenêtre où on peut taper du texte (court). Ce qu'on écrit dans les fenêtres n'est pas pris en compte dans le bilan automatique, ça nous sert à nous, comme repères.

Pour le moment, j'ai indiqué deux EME : celle de midi, quand j'ai terminé mon chausson aux pommes sans avoir envie de me demander si j'avais encore faim, et celle de cet après-midi. J'avais faim, j'ai eu envie de manger une pomme de notre pommier et un scone. Et puis j'ai vu la poire, j'ai eu envie, donc j'ai mangé la poire. Gros problème après : je n'avais plus faim, mais encore envie de la pomme et du scone. Je n'ai pas mangé, parce que je n'ai pas faim - et que pour le moment, je ne suis pas trop stressée, je suis encore en vacances. Mais pfff, pas cool de ne pas avoir faim.
Tout à l'heure, en commençant l'article, miracle ! j'ai eu faim ! Je me suis jetée sur le scone. Bon, pour le moment, je n'ai plus faim, donc la pomme attendra. Surtout que ce soir, on mange chez des amis. J'aimerais bien avoir un peu faim. Surtout qu'ils cuisinent vraiment bien, même quand ils improvisent, même quand ils font simple.

Les EME du soir sont plus importantes, en quantité et en intensité de l'envie. Je prends un cachet pour m'aider à dormir, et il aide à l'endormissement, c'est-à-dire au lâcher-prise. Et bon, le lâcher-prise, il est aussi alimentaire. Quand je suivais le programme de WW, je calculais ce lâcher-prise, ça ne m'a jamais gênée pour perdre du poids. Par contre, ça asséchait les journées : quand on garde 5 à 7 points pour le soir, forcément, les repas sont plus tristouilles, surtout avec l'ancien système des points à rattraper en cas d'écarts. Ca finit en régime draconien.

1 commentaire:

Jo-Elle a dit…

Alors mes réflexions du jour:
- jamais eu envie de REmanger après le repas du soir durant ces nombreuses années ( je connais mon heure dure c'est 17/18 h plutôt)
Ce la serait intéressant chancune de savoir POURQUOI ce moment là et pas un autre...
- tu as bien du "travail" presque autant que de penser, noter, peser chez WW ( mais TA connaissance sera au bout Pattie...)
- notre éducation RESPECT NOURRITURE et assiette vide sont pour beaucoup dans le fait que l'on mange ( termine) SANS FAIM; notre seule solution -> se servir des portions bien plus petites...

Hier je suis allée au restau avec mes parents et ma fille; c'est fou comme ma mère mange vite... et c'est là que j'ai vu mes progrès et mon travail sur la lenteur, la dégustation, les sensations et mon écoute de la satiété... ma fille elle le fait "naturellement" ou alors c'est à force de m'en entendre parler !!!

Ma mère (souvent) choisit un plat et se lamente, tout au long du repas, de n'en avoir pas choisi un autre au final; on doit aussi apprendre à être des "Personnes Désirantes" et cela n'est pas forcément non plus dans notre (MON) éducation...

Bonne soirée
Ecoute tes désirs, ta faim, ta satiété... (et savoir dire "non merci, mais je n'ai plus faim...)