mardi 1 octobre 2013

Etape 4 - Volet 1 : Apprendre la dégustation

28/09/13

Après avoir renoncé à mes deux tueries de gâteaux au chocolat, j'accède au troisième volet : la dégustation. Enfin, l'apprentissage minutieux de la dégustation en pleine conscience, plus exactement. On doit porter son attention d'abord sur la respiration, puis sur la dégustation.

Cool ! Je vais pouvoir déguster un gâteau !

Sauf que les protocoles tout prêts, avec les cases à cocher, concernent 3 aliments dont ils sont sûr qu'ils ne sont pas culpabilisant pour un serial-régimeur : une pomme, du pain baguette et du café.
Fort heureusement, ils précisent qu'on peut choisir n'importe quel aliment de notre choix. Et il y a un protocole tout prêt, mais moins précis que sur les 3 aliments définis.
On doit tester la dégustation avec une bonne faim.

Il y a une vidéo de Zermati qui enseigne la dégustation à un patient. L'aliment, c'est un grain de raisin sec, et la vidéo dure 11 minutes ! L'apprentissage de la dégustation, ça comprend la RPC rapide, le toucher en aveugle de l'aliment, la vue de l'aliment, son odeur, la mise en bouche sans croquer (donc encore une fois le toucher, puis les arômes, les saveurs), puis en croquant un peu, pour dégager plus de saveur, d'arôme, changer le toucher. Puis encore un peu, et on constate l'évolution de tout ça. Puis, quand on sent qu'il n'y a plus aucune saveur ni arôme, juste de la texture, on peut avaler le reste de l'aliment, tout en maintenant le contact avec lui le plus longtemps possible quand il descend dans la gorge et dans l'oesophage.
Ca, c'est pour la première bouchée !

D'après ce que j'ai lu, les dégustations en pleine conscience amènent à consommer moins de l'aliment, puisqu'on en tire à chaque bouchée ce qu'il y a à en tirer. Le cerveau informe ensuite que c'est bon, il n'a plus besoin de ça. Et du coup, il paraît qu'on peut sentir l'affadissement, la disparition progressive du plaisir.

Bien sûr, quand on déguste au quotidien, on ne fait pas ça, ça prend moins de temps. Là, ça prend du temps pour apprendre à le faire, tout comme l'apprentissage de la lecture est bien plus long que la lecture d'un roman !

J'ai bien aimé l'exemple que Zermati donne dans la vidéo : une personne va dans un cinéma. Il achète une bassine de pop-corn, regarde le film, et se rend compte à la fin qu'il n'y a plus de pop-corn dans sa bassine et qu'il a mal au ventre.
On prend la même personne, on l'invite à prendre le thé, et dans l'assiette à petits gâteaux, on lui verse la même bassine de pop-corn. La personne va penser qu'on est cinglé et qu'il est impossible de manger tout ça.
Et il conclut en disant que si, c'est possible, il suffit de manger sans se concentrer sur le fait de manger, sans écouter son corps et ses signaux.

Comme à toutes les étapes, j'ai un carnet à remplir, avec des cases à cocher, concernant l'aspect de la l'aliment, son odeur, son toucher, sa longueur en bouche, avec des adjectifs ou des définitions précises auxquelles je ne penserai pas forcément.
Je n'ai pas encore testé (aujourd'hui, samedi).

30/09
 Je ne sais pas ce que j'ai tripatouillé avec mon blog. Il a fait paraître l'article de jeudi avant celui d'aujourd'hui et d'hier. Du coup, ça n'est pas chronologique, mais bon, tant pis !

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