lundi 30 septembre 2013

Etape 3 - Le plaisir de manger selon les faims

28/09/2013

Après avoir sauté le volet 3, il m'a été proposé de tester le plaisir de manger selon les faims.
L'expérience : se procurer 2 exemplaires d'un aliment qu'on aime beaucoup beaucoup mais qui ne déclenche en nous aucun sentiment négatif (du genre : ça fait grossir, ce n'est pas raisonnable...).
Attendre une bonne faim, une vraie bonne faim, quitte à la dépasser un peu (ma bonne faim, je la place à 4-5 sur l'échelle de 0 à 10, et celle qu'ils conseillent pour l'expérience est entre 5 et 7).

On prend le premier exemplaire de l'aliment, et on le mange lentement, en notant les sensations, après avoir fait une RPC rapide.
Puis, selon ce qu'il reste comme faim, on mange le repas ou la collation prévue jusqu'à la satiété.

A l'apparition de la bonne faim suivante, on mange le repas prévu, dessert compris, jusqu'à la satiété. Puis on mange le deuxième exemplaire de l'aliment tout de suite après. Toujours lentement et en notant les sensations après avoir fait une RPC rapide. Ils marquent que si on sent qu'on n'a vraiment plus faim, que manger devient désagréable, on peut arrêter (le but n'étant pas d'être malade, mais de percevoir la différence de plaisir).

Je savais déjà quelle tuerie de gâteau au chocolat j'allais prendre... Je suis allée voir les aides disponibles, comme d'habitude (ça se présente comme une FAQ), et là, je vois une phrase du genre : "Je sais déjà que le plaisir n'est pas le même selon la faim". Bon. C'est mon cas. Je clique dessus. Et là, je reçois des félicitations (on en reçoit plein, des félicitations, sur A/Z, c'est bien agréable, pour une régimeuse qui n'a appris qu'à être culpabilisée puis à se culpabiliser toute seule, comme une grande fille autonome). Et j'aperçois les cases fatidiques à cocher : "Je souhaite continuer l'expérience" et "Je souhaite l'arrêter".
Bon, ben j'ai arrêté. Je ne vais pas prendre ma tuerie de gâteau après un repas puisque je sais déjà que ça ne va pas me satisfaire, et qu'en plus ça va me décaler toutes mes faims du lendemain.

Mais je compte bien prendre l'autre tuerie de gâteau, celle avec la bonne faim, parce que miam !

Encore une fois, j'apprécie la progressivité de cette méthode, comme pour le volet précédent que j'ai sauté. Je l'aurais probablement testé, si je ne l'avais pas déjà fait, même si le suspense n'est pas énorme : on sait bien que le plaisir des deux n'est pas le même. Mais dans une thérapie comportementale, on a besoin de le pratiquer avec son corps, en toute conscience.
Mais j'ai déjà testé le super bon gâteau après un repas, et je sais ce que ça fait. Et récemment, j'ai testé la mousse au chocolat pendant une bonne faim, après une RPC, en mode dégustation. Et je perçois bien nettement la différence de plaisir !!!

2 commentaires:

Jo-Elle a dit…

C'est pour cela que chez WW rien n'est interdit... il on beaucoup progresser mais ce que tu racontes n'y est pas encore...
Sans fausse modestie, je l'ai découvert... mais parfois je lis ce que je qualifie "d'horreurs" sur des blogs de personnes qui PENSENT appliquer WW

Comme tu l'as compris la semaine dernière, c'était DOWN pour moi; mais je suis allée AU BOUT DE MES EXPERIENCES en analysant...
Pourquoi ces passages. Jusqu'où je suis prête à aller? Au bout de combien de temps, de sensations vécues "négativement" je suis prête à aller? Que ce j'accepte? Pourquoi là ensuite je refuse et "redresse la barre"
C'est vraiment très intéressant...

Je deviens ferme et bienveillante à mon égard; réalisant que j'existe que je suis une vraie personne
C'est nouveau et... très agréable...

Là je vais marcher avec des copines ( Plus d'une semaine pour trouver un créneau commun !!!! mais on maintient le projet !!)

Pattie a dit…

Oui, c'est intéressant à analyser, tout ça. C'est assez paniquant, aussi, un peu. On sait qu'il faut donner le coup de talon pour remonter du fond, mais on ne sait pas trop quand on va le donner, ce qui va le déclencher. Peut-être que d'analyser quand ça nous arrive nous permettra de réagir de mieux en mieux aux coups de mou.