dimanche 29 septembre 2013

Etape 3 - Volet 3 : La bonne faim

28/09/2013

Hier (vendredi), j'ai terminé l'étape du carnet de la faim, où je devais noter les raisons qui me faisaient manger sans faim.
Cette étape a été très très profitable. Je supporte beaucoup mieux la faim. Pas dans un sens masochiste, hein. Dans un sens émotionnel : elle ne me panique plus depuis mon expérience de la faim retardée.
D'après le bilan, je la sens mieux que lors du carnet précédent, j'attends qu'elle se développe pour de vrai, et je respecte plus souvent ma satiété.

L'étape suivante concerne une expérimentation sur les différents types de faim. Je dois attendre une petite faim, manger, et noter mes sensations. Ensuite je dois attendre une faim moyenne, manger, et noter. Et enfin une grande faim, manger et noter.
Je l'ai sautée, cette étape, parce que j'ai déjà expérimenté ces différents types de faim, je sais maintenant où se situe ma bonne faim. Au pire, si j'en ai besoin, je peux reprendre ce carnet-là quand je le veux, sous la forme d'un défi.

Mais j'apprécie que la méthode y aille pas à pas, sans précipitation. Sans la lecture du blog de Pensées by Caro, je ne pense pas que j'aurai testé la grande faim délibérément. Du coup, cette étape m'y aurait amenée, et beaucoup plus en douceur : mon expérience a été une faim très très retardée. L'étape en question ne parle que d'une faim retardée de deux heures.

J'apprécie aussi qu'on puisse sauter cette étape, tout en gardant la possibilité d'y revenir grâce à un défi (un défi facile : tester les 3 faims, une fois chacune, sur une semaine). On peut même y revenir autant de fois que l'on veut grâce à l'outil : quand le défi est relevé et réussi, il disparaît, mais il reste la possibilité de remplir le carnet concerné.

Week-end chez mes parents, je vais pouvoir admirer ma nièce-filleule en train de ramper (elle rampe, maintenant !). Par contre, je ne sais pas si je vais pouvoir respecter ma faim et ma satiété. Enfin, ma satiété, ça m'étonnerait beaucoup que j'y arrive ! Mais la faim, je ne sais pas.

Sur la méthode, ils déculpabilisent. Ils disent que tous les mangeurs, régulés ou pas (régulés, ça veut dire qu'ils se maintiennent à leur set-point instinctivement, pas consciemment), mangent au-delà de leur faim. Leur seule différence avec les mangeurs émotionnels, c'est qu'ils ne culpabilisent pas, donc ne se déclenchent pas d'EME, et qu'ils attendent (instinctivement) d'avoir faim pour manger à nouveau. Et que ce repas est plus léger, parce que leur faim est rapidement comblée (toujours instinctivement).
Quand je serai grande, je veux devenir mangeuse régulée !

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