mardi 17 septembre 2013

Les 4 étapes d'un changement de comportement selon Zermati

15/09/13
17h15

J'ai découvert une vidéo intéressante, dans la rubrique "J'ai besoin d'aide", où Zermati explique qu'un changement de comportement se fait en plusieurs étapes, et qu'il faut passer par toutes les étapes pour arriver au bout, même si elles sont désagréables.

L'étape 1 : on sait que quelque chose ne fonctionne pas, mais on ne sait pas quoi. On est "inconsciemment incompétent".

L'étape 2 : quelqu'un nous observe (ou nous-même) et pointe nos dysfonctionnements. Là, on comprend ce qui ne va pas, et on devient "consciemment incompétent". On sait qu'on fait mal, donc c'est inconfortable.

L'étape 3 : on s'entraîne, on change peu à peu de comportement. Mais ça ne change que quand on y pense. Si on arrête d'y penser, les vieux réflexes reviennent. On est "consciemment compétent". C'est une étape lourde. Pour moi, ça se rapproche d'une obsession, devoir toujours tout contrôler, c'était vraiment trop dur quand j'étais arrivée à cette étape dans WW. Je suppose que ça le sera avec A/Z quand j'en serai là.

L'étape 4, c'est l'objectif visé : on devient "inconsciemment compétent". On n'a pas besoin de réfléchir, les bons réflexes sont en place. J'ai du mal à penser que je puisse arriver là, mais en tous cas, ça fait du bien d'entendre Zermati expliquer le processus et dire que oui, c'est décourageant, mais qu'il faut continuer pour atteindre l'étape 4, parce qu'on ne peut pas se passer des autres étapes. C'est rassurant. Ca veut dire que le découragement n'est pas une faiblesse, un signe d'échec, que c'est normal, vu que l'étape 3 est longue et difficile.

Avec WW, j'étais arrivée à l'étape 3, mais c'était trop trop difficile pour moi de la poursuivre jusqu'à l'étape 4.
Avec A/Z, je suis plutôt dans l'étape 2, parce que ça déconstruit presque complètement mes connaissances sur l'alimentation et que ça m'oblige à construire une connaissance de moi-même et une bienveillance à mon égard, une acceptation de moi.
Y a même des fois où j'en suis à l'étape 1. Par exemple, quand j'ai mal vécu le carnet d'EME-zen, que je n'étais pas zen du tout, sans pouvoir trop dire pourquoi. En fait, c'est parce que je voulais m'obliger à ne plus obéir à mes EME. Je voulais aller trop vite, ça m'a remise en restriction cognitive*. C'était clair : je cochais les cases "culpabilité" et "frustration", dans la liste des émotions pendant l'EME, alors qu'avant, je ne les cochais pas. Et puis aussi je commençais à me demander si j'avais ou pas perdu du poids. J'ai même envisagé d'aller voir mon médecin, alors que je ne dois y aller que dans un mois pour un renouvellement de médicament, parce que lui, il a une balance avec des piles qui fonctionnent et qu'il a mon poids de commencement sur son ordi.
C'était clair, mais il m'a fallu une semaine pour le comprendre.
Bon, j'ai quand même progressé : je n'ai pas acheté de nouvelles piles pour ma balance. Sinon, je suppose que je taperais ce texte assise dessus, vu comment ça évolue quand je retourne en restriction cognitive !

* la restriction cognitive : j'ai lu ce que Zermati en a dit dans son livre "Maigrir sans régime" (que je n'ai pas encore terminé, et je n'ai pas encore commencé celui d'Apfeldorfer).
On trouve un résumé ici, dans un forum d'utilisateurs de la méthode : http://zermati.all-forum.net/t31-la-restriction-cognitive
Et un article d'Apfeldorfer et Zermati, sur le site de l'association GROS (qu'ils ont créée et dont ils sont maintenant présidents d'honneur et membres du conseil scientifique. Et Apfeldorfer, la voix d'or qui me fait respirer dans mon orteil gauche, est rédac' chef du site de l'association) : http://www.gros.org/sinformer/comportement-alimentaire/restriction-cognitive-et-regimes

3 commentaires:

Jo-Elle a dit…

Tu écris pour l'étape 3:
"Mais ça ne change que quand on y pense. Si on arrête d'y penser, les vieux réflexes reviennent."

Dans les 16 réflexes WW décrits dans un de mes autres commentaires, cet été, je n'en changeais un que lorsqu'il devenait réflexe c'est à dire que je l'avais travaillé au quotidien voire à chaque repas si tel était son sujet. Sinon je l'abandonnais et en prenais un autre... pour le moment je n'en ai que 2 à travailler

Jo-Elle a dit…

Bon mais là j'avoue hier je n'ai eu aucun BON REFLEXE...
Si bien que ce matin je n'oserai pas monter sur ma balance

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Je repars en Normandie ce jour pour une petite semaine...

Pattie a dit…

Ben tu vois, tu as au moins un bon réflexe : ne pas monter sur ta balance ! La vie n'est pas un long fleuve tranquille, en effet, et donc pourquoi faire des trous dans sa barque, hein ? Les réflexes reviendront, parce que chez toi, la plupart des réflexes t'apportent un vrai plaisir, pas seulement le plaisir éphémère de "bien faire".