lundi 23 septembre 2013

Expérience de la faim retardée

Aujourd'hui (dimanche), j'ai fait l'expérience de la faim retardée, proposée sur Linecoaching. Ca m'avait interpelée, que le bilan de mon carnet de la faim dise que j'avais une faible tolérance à la faim. Je trouvais justement qu'une heure, parfois une heure et demie, c'était énorme ! Quand le volet s'est terminé, un outil a été débloqué : la faim retardée. Quand on a faim, on fait une RPC, et on décide : soit on mange, soit on retarde pour voir. Au bout d'une demi-heure, on doit refaire une RPC et décider : manger ou retarder, pour voir.
Quand j'ai lu l'outil, je l'ai laissé, pour plus tard, parce qu'avoir faim, ce n'est pas une expérience agréable, je ne souhaitais pas essayer de la retarder.

Je n'avais pas décidé de tenter cette expérience, mais ça s'est fait tout naturellement : j'ai commencé à avoir faim à 12h30, mais je n'étais pas encore douchée. Je suis donc allée me doucher. Et au retour dans la cuisine, je n'avais plus faim. Mon mari avait commencé à manger (il sait, maintenant : je ne mange pas forcément pile en même temps que lui tous les jours), il y avait de bonnes choses, dont j'avais envie, mais je n'avais plus la sensation de faim. Donc bon, ben j'ai pas mangé.

Ensuite, la faim est revenue, mais entretemps, je m'étais mise à lire un blog : Pensées by Caro, que je vais mettre dans mes liens (à lire en commençant par la fin, pour avoir le déroulement chronologique). Elle relate son expérience de la méthode Zermati, qui a été son thérapeute avant de créer le site Linecoaching avec Apfledorfer.
Elle parle de ce que j'ai déjà fait, le carnet de la faim. Mais elle, ses mots pour décrire la faim sont beaucoup plus forts. C'est peut-être parce qu'elle est journaliste, elle maîtrise la mise en mots, il y a peut-être une part d'exagération des sensations physiques, pour faire comprendre la panique émotionnelle que peut être la faim pour une régimeuse. Mais il y avait aussi la conclusion de mon bilan (le fait que je ne supporte pas bien la faim), et l'existence de cet outil de faim retardée qui me trottait dans la tête. Alors tant qu'à y être, j'ai retardé la faim. Je n'ai pas fait de RPC, j'étais en train de lire la partie "Zermati et moi" du blog de Caro.  Mais quand la faim est revenue (deux ou trois fois), je me suis arrêtée un moment pour observer ce qui se passait en moi, genre RPC flash. J'ai eu les maux de ventre, qui passent, puis reviennent plus tard, un peu plus pointus, et puis disparaissent aussi. J'ai eu la menace de légère migraine (mais pour le moment, je n'ai toujours pas mal à la tête, je sens juste que ça va commencer, mais c'est une impression de moins en moins forte, donc en fait, ben c'est pas un signal de migraine). Là, j'ai la sensation de légère faiblesse, un tout petit peu de vertige (je bouge moins vite, du coup), et un peu de difficulté à me concentrer (bon, faut dire aussi que je sors d'une lecture passionnante. La difficulté à me concentrer, je l'ai aussi quand je lis Stephen King ou John Irving ou Cavanna ou "Le seigneur des anneaux" ou "Harry Potter"). Rien d'intolérable, en tous cas.

Bref, il est 18h30. La dernière fois que j'ai mangé, c'était cette nuit, à 1h30, et un sucre dans mon demi-mug de café ce matin. A moins d'être malade, je n'ai jamais passé tant de temps sans manger, surtout en présence de bonnes choses, avec les bonnes odeurs et tout.
J'ai décidé d'arrêter l'expérience à 19h, heure de repas "classique", parce que je ne sais pas quand apparaîtra la sensation de faim "intolérable". Je me dis que quand on a été habitué à se contrôler lors d'un (plusieurs) régime(s), on peut contrôler au point de nier la sensation, et je n'ai aucune envie d'aller jusqu'au vrai vertige.
Par contre, au niveau du ventre, c'est intéressant comme sensation qu'il soit complètement vide. J'ai testé le "trop mangé", il y a peu, pour voir où elle était, la sensation du trop-plein, je ne savais plus. Et là, je teste le vide, et mon ventre n'a pas été vide depuis un bail aussi, carnet de la faim ou pas.

Enfin, en tous cas, c'est pas une expérience que j'aurais fait autrement que dans ces conditions : un dimanche, rien à faire de particulier, pas d'ennui (le blog est vraiment très bien écrit), il y a de bonnes choses à manger pour quand je souhaite arrêter l'expérience, et elles sont déjà cuites, donc je peux y accéder rapidement.
Je pense qu'un de ces jours, je la renouvellerai, pour voir ce que dit le bilan (il faut trois expériences pour avoir le bilan de cet outil).

Ce soir, c'est galette bretonne ! Saumon et fromage de chèvre, pour moi !

2 commentaires:

Jo-Elle a dit…

Quand on est très occupé la faim passe très vite après son pic physiologique
Mais pas la "tête vide"... ce qui peut être préjudiciable selon nos activités

Ceci dit le jeûne serait recommandé une fois/semaine; donc là la faim apparaît forcément...

Bon mais moi j'aime beaucoup manger avec mon petit mari...

Jo-Elle a dit…

Rectification
le jeûne c'est UNE FOIS PAR MOIS SEULEMENT...