dimanche 8 septembre 2013

Etape 2, volet 3 : l'EME-zen

5/09/13

20h30

J'ai terminé mon troisième jour de body-scan. Je n'ai pas pu me résoudre à le faire assise, comme pour les RPC, parce que c'est agréable, couchée. Alors je me suis mise semi-assise. Du coup, je ne me suis pas assoupie, je me suis semi-assoupie. Il faudra que je réessaie, assise.

J'ai donc accès à la suite du programme, l'EME-zen. Ca consiste à apprendre à utiliser deux outils de gestion d'EME.
Quand j'ai une EME (Envie de Manger Emotionnelle), je dois remplir un compte-rendu, comme pour le carnet émotionnel, mais comportant une partie sur la manière dont j'ai géré l'EME et l'évolution de cette EME.
Avant, je dois faire une séance de RPC de 3 minutes, centrée sur mes émotions du moment.
Ensuite, j'ai deux choix :
- je décide - en pleine conscience, donc - de supporter l'inconfort 15 minutes (moins si je n'y arrive pas). Puis je refais un exercice de RPC, pour voir comment a évolué mon émotion.
- je décide - en pleine conscience, donc - de me réconforter avec un aliment que j'aime. Dans ce cas, je dois le déguster, puis voir ce qui se passe. Soit je suis réconfortée, et c'est bon. Soit je ne suis pas réconfortée.
Si j'ai encore une EME, alors je dois refaire une RPC pour de nouveau choisir en pleine conscience de me réconforter ou de supporter l'inconfort et de voir comment il évolue. Ainsi de suite.

Il va falloir que je trouve un plan B pour mon EME post-cachet du soir. Je n'ai jamais tenté de faire une RPC après le cachet. En principe, je devrais me coucher, après le cachet. Je ne me couche pas, parce que c'est vraiment agréable de sentir le lâcher-prise. Une EME dans ces conditions n'est pas gérable.
Cependant, je découvre un changement depuis que j'ai commencé A/Z. Avant, surtout en période de rentrée, le cachet met plus de temps à agir, il agit moins bien, je ne lâche pas prise complètement. Parfois même ça ne fonctionne pas, ce qui me stresse, donc c'est pas gagné pour le lâcher-prise.
Là, il agit vite et bien, rentrée ou pas. Peut-être parce que j'ai pratiqué la RPC dans la journée. C'est une forme de lâcher-prise. Déjà, le corps se décrispe, il se centre sur autre chose que le mouvement à accomplir ensuite. Il ne se centre pas, d'ailleurs, il se laisse ressentir. Et je tente de ne plus me projeter dans ce que je vais faire après, juste de porter mon attention sur la respiration et ce qui m'arrive au moment présent, puis sur la respiration, encore.

Donc pour l'EME du soir, je ne sais pas. Mais pour les EME courantes, de la journée, ça peut probablement aider. Quand j'ai fait la RPC centrée sur les sensations d'inconfort, ça a été comme une révélation (le mot est un peu trop fort, mais je ne sais pas lequel employer. Ca m'a fait comme un petit choc de conscience). Du coup, peut-être que l'EME-zen, l'acceptation d'une sensation d'inconfort, ça m'ira. La différence, c'est que j'ai pratiqué l'inconfort physique. L'inconfort émotionnel, c'est une autre paire de manches.

5 commentaires:

Jo-Elle a dit…

Je sens que l'instit est prise par les tourbillons ( ON TRAVAILLE POUR DE VRAI...)
Ou bien tous tes posts "programmés" sont épuisés
Bonne soirée à toi
et ne lâche rien !!!!

Pattie a dit…

Ouh là oui, pour de vrai de vrai !
J'ai pris quand même le temps, mercredi, d'aller avec mon mari chez l'adorable dame qui vend de délicieux légumes et fruits (et chocolat bio à l'orange), et puis j'ai acheté des intercalaires, et j'ai filé ventre à terre à l'école tenter de me bâtir un vrai "classeur de pilotage". Gros gros boulot pour une personne désorganisée.

Jo-Elle a dit…

Le fait d'avoir 3 niveaux c'est quand même super formateur pour quelqu'un qui a du mal avec l'organisation

Je me souviens (sans nostalgie) du CP-CM1 que j'ai eu en 2006-2007, puis du CE1-CM1 l'an suivant
Quand on a essayé de "refiler" le CP-CE2 la troisième année, je me suis arrêtée, j'ai quitté l'EN
Et je suis organisée pourtant, mais toute mon énergie y passait - du reste c'est là que j'avais pas mal grossi-
NB ce n'était pas une petite école comme sûrement la tienne mais une école de 6 classes... mais les élèves qui "débordaient" des listes ( les bb de l'an 2000, chouette idée çà...) c'était pour moi, dernière arrivée suite à mon déménagement... pas d'autres double niveaux ailleurs...
( la fille qui a obtenu mon poste... n'est pas venue de l'année...)

Pattie a dit…

Dis donc ! Ils n'étaient pas tendres, les collègues de ton ancienne école ! Dans les écoles où je suis passée, c'était pile le contraire : ils organisaient les classes pour que le nouvel arrivant n'ait pas de mal à s'y faire. Là où je suis, je devais prendre le poste de maternelle d'un collègue qui reprenait celui de CM du collègue qui partait. Au bout d'un moment de discussion, on a fini par comprendre que moi, la maternelle, ça ne m'enchantait pas du tout du tout, et que lui, il aurait préféré les garder. Mais les CM étaient un peu difficiles (des redoublants, un mal-voyant, un manque cruel d'esprit de camaraderie, une dévalorisation du travail), donc l'équipe s'était mise d'accord pour ne pas les donner à une nouvelle arrivante, en guise de cadeau de bienvenue. J'ai juré que ça ne me dérangeait pas du tout du tout ! J'ai passé une super année, parce que je les ai vus évoluer, mes monstres, jusqu'à la valeur du travail, qu'ils ont acquise. Faut dire que l'équipe m'a vraiment aidée, ils étaient toujours là quand j'avais besoin de passer la main sur un cas trop dur pour moi.
Quand le collègue le plus récent avant moi était arrivé, ils avaient fait pareil : ils lui avaient donné la classe la moins chargée en effectif.
Je sais que ça n'est pas la règle partout, mais ils t'avaient vraiment donné le pire de l'école, c'est vraiment pas digne d'enseignants ! Dans d'autres écoles où je suis passée, comme remplaçante ou décharge de directeurs, quand ils avaient un problème pour caser les élèves, ils généralisaient le double-niveau. Faut dire que par chez moi, il y a un paquet de petites écoles, donc le niveau simple, c'est l'exception.

Jo-Elle a dit…

Et oui... depuis cette école a explosé... tout le monde est parti... du moins c'est ce que j'ai cru comprendre ( j'ai même encore beaucoup de mal à "passer" par ce village !)
En tous cas je n'avais jamais connu cela dans mon école précédente où je oeuvrais depuis mes 22 ans....

Avec la retraite anticipée je n'ai pas fait le meilleur choix; j'aurai du changer de post... mais avec le recul je crois bien que j'étais trop en "état dépressif" pour faire ce bon choix à l'époque...

Maintenant c'est "digéré"; je suis passée à autre chose
Mais j'enseigne toujours; depuis l'an passé de donne des cours de généalogie dans une association ( après l'aide aux devoirs au collège pendant 4 ans, les cours particuliers payants et/ou gratuits dans une autre association)

Enseignement quand tu nous tiens...