samedi 7 septembre 2013

Et vlan, un petit-déj' sans faim !

05/09/13

Hier, ça ne m'a pas dérangée de ne prendre qu'un café, parce que c'était mercredi. C'est partir à l'école le ventre vide, que je n'arrive pas à admettre. Un de ces jours, faudra que j'appelle ma mère pour lui demander si je peux, arf ! Ce sont des conseils familiaux tenaces. Peut-être que si elle m'autorise, j'oserai ! M'enfin, je ne crois pas que même à 42 ans, ma mère m'autoriserait à partir à l'école le ventre vide. Peut-être qu'à force, je m'y autoriserai toute seule. Mais en plus, là, ce n'est pas comme d'habitude : je ne sais pas quand je serai inspectée, et je n'ai aucune envie d'avoir une fringale en disant bonjour à l'inspectrice.

Avec les collègues, ça ne pose pas de problème. Ca les a fait rire, que je mange quand j'ai faim. Pour eux, je suppose que c'est une évidence. Le collègue de cycle 2 ne me demande plus si je veux un biscuit, à la récré, il me demande si j'ai faim, en rigolant. J'avais un peu faim, ce matin, mais je pouvais tenir (et au pire, j'ai pris des amandes pour les fringales en pleine classe, mais pour le moment, je n'en ai pas eu). Sur la méthode A/Z, ils disent qu'après un repas un peu trop chargé, le corps se régule lui-même. Il faut par contre être attentif à l'arrivée de la bonne faim, pas céder à la petite faim.

Je continue ma séance de RPC de mi-journée, c'est vraiment vraiment un bonheur. Et ce soir, le body-scan que je dois faire pendant trois jours (demain, c'est le troisième).
Mercredi, ça a failli m'endormir. J'ai enchaîné avec une séance de RPC, et là, je me suis assoupie, pas profondément, mais assez pour perdre complètement le fil ! Faut dire que je le fais couchée, alors qu'il vaut mieux le faire assise. Pour le moment, je préfère couchée. Au lieu de me concentrer sur la posture, je peux mieux me concentrer sur les parties du corps.
Ce soir, j'étais bien réveillée, mais j'ai encore failli m'endormir. On verra, demain. Je le ferai peut-être assise, pour voir. Hier, j'ai trouvé que les vingt minutes de la première séance étaient longues, même si au bout d'un moment, je suis complètement rentrée dans le truc. Aujourd'hui, les 30 minutes de la séance normale m'ont paru presque courtes.

Hier soir, j'ai aussi testé une nouvelle RPC : centrée sur les sensations désagréables. On doit s'installer dans une position un peu inconfortable. J'avais choisi en tailleur (aïe, mes genoux) et sans coller le dos contre le mur (aïe, mon dos). Ensuite, on doit se centrer sur sa respiration, puis mettre son attention sur les zones qui donnent des sensations d'inconfort, pour observer l'inconfort avec bienveillance et curiosité. Si l'inconfort devient douleur, on doit changer de position (le but n'est pas d'endurer, c'est d'observer), toujours en "pleine conscience", et amener son attention sur les modifications des sensations que ça apporte. J'ai fini les jambes décroisées et le dos contre le mur, mais c'était une excellente séance, vraiment intéressante. En fait, il se passe tout un tas de choses dans le corps, je ne m'en doutais pas, pas à ce point. La forme que prend l'inconfort, le rythme, le changement progressif quand on change de position, jusqu'à la disparition. A la fin de l'enregistrement, Apfeldorfer dit de nous féliciter de notre courage pour avoir accepté l'inconfort. Et vraiment, j'étais en train de le faire : je me félicitais d'avoir choisi cette séance, parce qu'elle m'a appris plein de choses. Et c'est vrai que ça demande du courage. Les premiers temps où l'inconfort devient nettement perceptible, en plein dans le silence, un moment avant que la voix ne revienne, c'est pas facile, on a envie de tout arrêter - et hop, on contemple un instant l'envie de tout arrêter, et on ramène gentiment mais fermement son attention sur la respiration, et puis hop, on dirige son attention vers l'inconfort, pour voir comment il va, s'il a évolué, s'il s'est déplacé, si son intensité a varié...

1 commentaire:

Jo-Elle a dit…

Ah! nos mères...

Chouette le collègue...

Pour l'inspection les dernières fois, non seulement on connaissait le créneau ( sur quelques jours) où cela se passait mais on avait aussi un tas de papiers à remplir avant...

En fait j'aimais quand IL ou ELLE arrivait sans prévenir il y a plus de 30 ans

Le plus chouette inspecteur que j'ai eu, est devenu linguiste; il s'appelle Jean Pruvost, on le trouve sur la Toile (et dans les médias...); il était venu avant la fin septembre