jeudi 7 novembre 2013

Bilan du test sur la satiété

3/11/2013
10h30

J'ai terminé (enfin !!!) mon étape du fractionnement. Je n'ai pas aimé du tout. Par contre, j'ai appris des choses :

- effectivement, parfois, je peux enlever une petite partie de mon repas. Petite. Pas grande.

- une petite faim de "pas assez mangé" existe. Du coup, j'ai accepté de manger plus lentement. Avant cette étape, je ne mangeais pas à toute vitesse, certes, mais je sentais un peu de pression : comme je dois arrêter quand la faim n'est plus là, j'ai envie de profiter à fond de sa présence, et j'enchaîne assez rapidement les plats. Maintenant, je prends du temps entre chaque plat pour étudier comment est ma faim. Cette petite faim de "pas assez mangé" met un peu de temps à apparaître, et quand elle est présente, c'est un plaisir, puisque je peux manger encore sans souci. Quand elle ne l'est pas, ce n'est pas très grave : comme j'ai arrêté à temps pour m'observer, je sais que la faim reviendra dans un temps acceptable, pas frustrant. Et puis le temps de pause pour observation a généralement calmé l'envie de manger émotionnelle de fin de repas.

- avec cette technique, j'ai faim à l'heure des repas, la plupart du temps. Et même, parfois, j'ai faim à l'heure habituelle de mon EME du soir, donc si je ne dépasse pas ma satiété à ce moment-là, ça n'a pas de répercussion. Parfois, je mange avec faim à l'heure de mon EME, j'arrive à ne pas trop dépasser la satiété, et du coup, j'ai un peu faim le matin (oh, pas une grande faim. La dernière fois, 4 noisettes à 10h, et j'ai retrouvé la faim à 13h30 !)

- quand on mange des légumes ou des fruits, on atteint la satiété, mais la faim revient beaucoup plus vite.
Lors d'un repas, j'ai mangé une orange en entrée, parce que je voulais être sûre sûre d'avoir la place pour la manger en entier, tellement j'en avais envie. Je l'ai mangé en mode dégustation, et c'était un plaisir intense ! Ensuite, manchons de poulet marinés, et céleri. J'avais une intense envie de céleri. Tellement intense que je m'en suis resservie, renonçant sciemment à l'idée de prendre du fromage et du dessert. Environ deux heures plus tard, j'ai eu faim à nouveau, et j'ai choisi de manger du fromage. Le soir, j'ai encore eu faim, à l'heure du repas, et j'ai réduit la taille de mes plats (sauf le céleri, parce que j'en avais encore très envie !) pour pouvoir prendre davantage de dessert.

- j'ai mangé des bouchées d'aliments. Il y a du très bon pâté, du très bon saucisson, et j'avais envie d'en manger, mais je ne voulais pas que ça prenne la place d'autre chose. Ca n'était pas une grosse envie. Du coup, j'ai dégusté un quart de tranche de saucisson, et une demi-cuillérée de pâté. C'était bon, mais le goût gras qui d'habitude m'enchante m'a paru peu agréable, donc je me suis plongée dans les délices de mon céleri sans aucun regret.

Bref, une étape désagréable, qu'on ne peut pas faire si on a pas acquis un minimum la RPC et la technique de dégustation. Un moment dangereux, parce qu'il ressemble à un régime si on se met trop la pression. Mais au final, c'est l'étape qui m'a appris le plus sur les effets de mon comportement, ma capacité (future, hein, il n'y a rien d'acquis du tout) à adapter mes prises alimentaires pour garder le plaisir tout en respectant mes sensations, mes envies, mes besoins.

Et en fait, sans cette étape, je n'aurais pas pu aborder confortablement l'alléchante étape suivante.
Par contre, je n'ai pu comprendre et accepter les bienfaits de cette étape du fractionnement que quand j'ai abordé l'étape suivante. Elle est vraiment difficile, je trouve, c'est pas un hasard si on trouve plein de posts dessus, dans le forum Linecoaching, et si des personnes qui sont là depuis longtemps la recommencent inlassablement parce qu'elles veulent la réussir (peut-être trop parfaitement ?). C'est clairement une clef.

3 commentaires:

Jo-Elle a dit…

Les asiatiques disent:
"Ce qui est liquide doit être "mangé" comme un solide. Et ce qui est solide doit être avalé liquide..."
Se dire cela en mâchant, mâchant... et se demander si c'est assez "liquide" avant d'avaler....
C'est ce que j'expérimente cette semaine (surtout quand je suis seule car dès que l'on est 2 notre façon de manger diffère, selon mes observations )
Ma reprise en mains fonctionne
Je suis même restée très zen lundi soir quand la panne de chauffage n'était toujours pas trouvée... contrairement à mon mari...
Le chauffagiste est un vrai pro; ce matin il m'a déjà téléphoné pour savoir si tout allait toujours bien...

Je reste à 100% pour l'électrique bien plus simple et modulable directement ( on est au gaz ici...)

Jo-Elle a dit…

La satiété n'est hélas atteinte QUE si l'on mange sur le même repas légumes ET féculents...
Du moins là la faim ne REVIENT PAS seulement une heure après...

Pattie a dit…

Avec cette méthode, la notion de satiété est assez différente. Il ne s'agit pas de faire en sorte de ne pas avoir faim plus tard. Il s'agit de combler au mieux (sans trop, sans trop peu) la faim du moment. D'être dans l'instant, au plus proche de ce qu'on ressent à ce moment-là.
Pour moi, ça a tout changé dans mes quantités et dans mon bien-être.