jeudi 28 novembre 2013

La pâte spéculoos, c'est beurk

27/11/2013

Je n'ai pas écrit mes impressions sur l'étape du rassasiement spécifique de l'aliment calorique ici, je les ai écrites sur le forum de Linecoaching, à la suite d'une ancienne du forum, qui l'avait fait aussi. Ca me permettait d'avoir un retour de la part de ceux qui pratiquaient cette méthode, et qui étaient passées par-là aussi.
Je vais copi-coller ce que j'avais écrit là-bas. C'est un exercice intéressant, étrange dans ses résultats, il apporte vraiment beaucoup d'informations, sans forcément la clef pour les intégrer tout de suite.

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20/11
J'en suis à cette étape. En fait, c'était mon Saint-Graal. Quand je me suis inscrite à Linecoaching, il me tardait de faire cet exercice ! M'autoriser à manger autant d'un aliment gras et sucré que j'ai envie à la place d'un repas... Le rêve !

Mais il ne vient pas tout de suite. Entretemps, je m'étais fait ce plaisir : des repas composés entièrement de sucré. C'est vrai qu'on s'en lasse, mais qu'est-ce que ça fait du bien de POUVOIR le faire. Et le refaire dès qu'on a une envie qui pourrait se transformer en EME !

Quand je suis enfin arrivée à cette étape, comme je sortais de l'étape des 100g d'aliments sucrés, je savais déjà ce qui allait se passer, et j'ai trouvé ça assez amusant. Ironique.

Donc voilà, pour le premier jour de mon Saint-Graal, j'ai mangé... la meilleure pomme depuis longtemps ! En dessert d'un repas léger, parce qu'en fait, j'ai différé l'exercice. Motif : pas envie de sucré. Un peu de Saint-Graal ? Non, merci, je passe mon tour.

M'enfin, mon corps est revenu à la raison, il s'est souvenu qu'on aime le gras sucré, lui et moi. Donc aujourd'hui, c'était Graal Day !

Bilan : 18g de pâte de spéculoos. Et en collation, deux heures après, 17g. Mon mari était mort de rire. (Il m'a demandé si je n'aurais pas préféré essayer le Nutella, parce qu'il n'aime pas la cannelle, et qu'il a trouvé que mes exercices de gras étaient très chouettes : il a le droit de terminer tous les paquets de chips ou de biscuits ouverts).

Donc voilà, mon Saint-Graal, en fait, c'était une trentaine de grammes. Et le plaisir ultime, c'était la deuxième collation : deux quartiers de pommes ! Rhâ, trop bon !

Et pourtant, c'était bien comme c'est marqué dans le "contrat" : autant d'un aliment gras et sucré que j'ai envie. Sauf qu'entretemps, j'ai appris ce qu'était l'envie NON émotionnelle (ça dure jusqu'au rassasiement gustatif), et que maintenant que je n'hésite pas à satisfaire mes envies de sucre et de gras, j'ai aussi découvert les envies de fruits et de légumes.

J'ai choisi de m'aménager cet exercice. Je ne compte pas manger pendant 4 jours de la pâte speculoos. Et je ne compte pas faire l'exercice 4 jours consécutifs. Ce que j'ai besoin de travailler, c'est ma capacité à lâcher l'aliment gras et sucré dès qu'il change de goût. Les autres exercices, je les ai fait au boulot, mais la crainte d'avoir faim avant de pouvoir manger sans que ça gêne mon travail m'a fait dépasser le moment du rassasiement gustatif. Aujourd'hui, j'étais chez moi, je n'ai pas dépassé. Même que la pâte spéculoos, c'est beurk.

Avant Linecoaching, la moitié du pot y serait passée, l'autre moitié serait pour ce soir, avec un fond de pot pour demain soir. Et j'ai bien retrouvé ce qui pouvait m'amener à ça (notamment la texture). Du coup, je pense possible de refaire "comme avant" un jour (le plaisir de la texture n'est pas éteint par le rassasiement gustatif). J'espère que ce jour-là, j'aurais la présence d'esprit de me souvenir de la base : attendre la prochaine faim pour remanger.

Je ne sais pas si je passe à côté de quelque chose, en ne suivant pas le protocole à la lettre. Pour le moment, j'ai surtout l'impression que je découvre des choses si je ne le suis pas, donc j'aménage, quitte à reprendre tout à la lettre si j'en ai besoin.

3 commentaires:

Cicciotella a dit…

Peut-être qu'il est nécessaire de faire ça pendant quatre jours pour désacraliser un aliment dont tu t'es souvent privée en montrant que tu peux y associer aussi un sentiment de lassitude, voire de dégoût, quand il se mange à discrétion ?

Une collègue de ma mère avait vacciné ses enfants contre les bonbons haribo en leur en faisant manger pendant trois jours trois fois par jour, et défense de manger autre chose ! Retour en grâce immédiat des fruits et des légumes, et ce, durablement !

En tout cas, ça fait plaisir de voir qu'on peut manger ce qui plaît sans tomber immédiatement dans l'excès !

Pattie a dit…

Ca va encore plus loin que ça. Il faut viser au milieu : ne pas se priver, mais ne pas aller jusqu'au dégoût (parfois, on trouve le dégoût, parce que ce qu'on croyait aimer, quand on le mange en pleine conscience, on ne l'aime plus, mais ça n'est pas le but).
L'objectif, c'est de percevoir dans sa bouche un changement de goût de l'aliment. Ainsi, on peut s'arrêter avant le dégoût.

Le truc, c'est d'arriver à lâcher l'aliment. Ça n'est pas évident. Là, comme l'exercice "ordonne" d'en remanger, on a la sécurité de pouvoir le retrouver. On peut même décider de ne pas remanger le même aliment (on coche une autre case dans le compte-rendu, voilà tout).

Cicciotella a dit…

Je n'avais pas vraiment compris la finalité... C'est vrai que c'est plus sage, plus respectueux de son propre corps que le gavage jusqu'au dégoût ! C'est cohérent...

Je comprends mieux comment tu as aménagé l'exercice, donc.