samedi 30 novembre 2013

L'énigme du Napolitain

27/11
Suite de mes compte-rendus sur Linecoaching.

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24/11
13h30

Troisième jour d'expérience aujourd'hui. J'ai choisi le gâteau (industriel) Napolitain. Ca faisait des siècles que je n'en ai pas mangé. J'en ai préparé 200g (en clair : j'ai ouvert le sachet fraîcheur). J'en ai mangé 33g. Le goût a mis plus de temps à devenir moins intéressant que pour les autres aliments.

Le "plus" par rapport à hier, c'est que je n'ai pas eu besoin de prendre la dernière bouchée pour m'assurer que le goût avait changé pour de vrai. A force, on commence à voir quand un goût change, sans avoir besoin de s'en réassurer. Et puis aussi je n'avais pas envie de m'écoeurer de ce gâteau, parce que je l'ai apprécié et que j'en remangerai avec plaisir.

(Bon, après, c'est comme tous les biscuits industriels, que les exercices de Linecoaching m'ont bien aidée à démythifier : c'est bon, mais pas de quoi s'extasier devant ! Je fais meilleur avec une tablette de chocolat, du beurre, des œufs et des noisettes. Je sature moins en sucre, déjà, ça aide à mieux percevoir les goûts.)

La faim que j'avais commence à disparaître. Mais ça sent bon les lentilles, vivement ce soir (mon mari s'active aux fourneaux). J'ai nettement moins envie de Napolitain que de lentilles ! Mais j'en remangerai avec plaisir quand même pour ma collation.

18h30
J'ai attendu jusqu'à 17h pour avoir faim. Et en fait, le plaisir n'était pas au rendez-vous quand j'ai remangé du Napolitain. Avec la première bouchée, je n'ai plus retrouvé le goût de midi. J'aurais pu m'arrêter là. J'en ai repris une deuxième, parce que j'avais du mal à y croire, même si je reconnaissais la sensation. Et là, il n'y avait plus de goût du tout, juste du sucre. 10g.

J'ai consciencieusement rempli le compte-rendu de collation de l'exercice, et je me suis jetée sur une pomme, une Chanteclerc, juste acidulée ce qu'il faut : un régal ! J'en ai mangé deux quartiers, tranche par tranche, pour éteindre la faim en essayant de ne pas compromettre celle pour le repas de ce soir. Je verrai bien si j'ai réussi. Pour le moment, l'appétit prévisionnel, c'est un peu comme viser au jeu de fléchettes ! (Enfin, pour moi. Pour moi, le jeu de fléchettes, les échecs et le poker, c'est un peu pareil : des jeux de hasard, avec une petite part d'habileté et une petite part d'expérience !)

Je pensais vraiment en avoir envie, de ce Napolitain, jusqu'à devoir le manger. Au moment de la collation, je n'avais déjà plus si envie que ça de le manger. Peut-être que l'envie était une sorte d'image mentale du gâteau, j'avais envie de l'idée que je m'en faisais. Mais quand je l'ai eu devant moi, avec l'odeur, c'était juste le gâteau, dans sa réalité, avec tout ce qu'il pouvait m'apporter, mais rien de plus. Je n'en avais plus trop envie.

C'est assez étrange, comme exercice. Enfin, pas l'exercice en lui-même. Les résultats de l'exercice sont étranges.

1 commentaire:

Cicciotella a dit…

Bizarre que ce qui finisse par primer ce soient des goûts moins agréables, auxquels nous avons moins été programmés pour les apprécier.
Par contre, je ne suis pas du tout étonnée que ce qui finisse par dominer (et écraser) tout, ce soit le sucre !