lundi 4 novembre 2013

Etape 7 : Je découvre la satiété

J'en suis maintenant à l'étape 7. Elle n'est pas facile.
Le premier volet est assez simple, mais je n'ai pas aimé : il faut cocher des images représentant l'assiette qu'on mange selon l'aliment qui est dedans. Je ne savais plus trop quoi cocher. Je ne remplis plus mes assiettes de la même manière qu'il y a deux mois, et le changement est trop récent pour que je puisse le considérer comme ancré.
De plus, le repas d'anniversaire de ma marraine n'était pas encore tout à fait assimilé par mon corps, donc certaines assiettes, que j'aurais trouvées très incitatives en temps normal, me paraissait limite écoeurante rien qu'à les regarder.
Du coup, j'ai tout mélangé : mes proportions d'avant sur certains aliments, mes proportions de maintenant sur d'autres, et mes envies du moment.
Bref, pas très concluant.

Mais ce n'est pas grave : l'objectif, c'est de chercher quel type de mangeur on est.
Moi, je suis clairement une petite mangeuse. Ca n'apparaît pas dans mes choix, et le bilan de l'activité est neutre (puisque ça concerne une impression qu'on a, pas notre réelle activité), mais je l'ai découvert assez récemment : j'ai un petit appétit, facile à combler, et quand je mange des aliments riches, la faim revient très très tardivement.
Après le repas chez ma marraine, il m'a fallu 24 heures pour avoir une petite faim.

2 commentaires:

Jo-Elle a dit…

De par mon éducation JE NE PEUX laisser de la nourriture dans une assiette
Je dois donc me servir moins ( j'adore l'idée de décaler le couteau, comme chez le boucher " Comme çà? Non, un peu moins Madame..; merci"

L'éducation... hier je disais à mon mari que ma mère a du être "plus méchante" que la sienne car je ne peux sortit d'une pièce sans en éteindre la lumière car j'ENTENDS MA MERE ME DIRE DE LE FAIRE... ( rappel j'ai 56 ans !!!) et ma mère est toujours de ce monde et je l'aime... mais j'attends cela, c'est ainsi...

Donc pareil pour l'assiette qui se doit d'être vide... et là j'entends plutôt ma grand)mère, sa propre mère...

Tu sais je fais de la généalogie que je lie à l'Histoire du pays de mes ancêtres et quelque part cela m'aide car je comprends le pourquoi de leurs réflexions... nous étions leurs espoirs, ce pour quoi ils avaient vraiment fait de gros sacrifices dans leurs parcours, leurs choix... et puis ceux qui ont vécu une voire deux guerres qui ont souffert de la faim ( une vraie faim là, voire famine...) cela doit marquer à vie

Et je pense que malgré nous ( mais notre cerveau lui le sait) nous portons aussi cela...

Du moins je suis maintenant certaine que c'est ce fonctionnement pour moi. Je dois perdre cette idée de "sacralité" de la nourriture. La remettre à sa juste place...

Pattie a dit…

Moi aussi, j'entends le très matriarcal (mère et grand-mère) "Finis ton assiette". Mais c'était aussi parfois parce que mes frères et moi avions les yeux plus gros que le ventre, et qu'on voulait se resservir une part entière, mais qu'on n'avait pas faim pour en manger une part entière. Du coup, le "Finis ton assiette", on peut le traduire par "Apprends à remplir ton assiette à ta faim... ça en fera davantage pour les autres !"

Pour l'électricité, c'est la voix de mon père, que j'entends, et aussi quand un voyant rouge s'allume sur le tableau de bord de la voiture ("Si un voyant rouge s'allume, TU T'ARRÊTES ! Même si la voiture marche !").

J'adore, ces voix qui nous habitent ! (Bon, même si parfois, je ne les écoute pas toujours.)
Parfaite ou pas, c'est quand même bien agréable, ce sentiment très présent d'avoir reçu une éducation attentive !